dimanche 29 juin 2014

Droite et Gauche unies en conférence de presse contre les rythmes scolaires.


C'EST LE 28 JUIN DERNIER QUE LES GILETS JAUNES ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE DE PRESSE CONTRE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES AUX PENNES MIRABEAU (13), RÉUNISSANT DES MAIRES DE GAUCHE ET DE DROITE, AINSI QUE DES MEMBRES DE LA FCPE DES BOUCHES-DU-RHÔNE. 


Le Maire des Pennes, Mr Amiel, Divers Gauche, ancien PS, s'est en effet prononcé de longue date contre cette réforme, non seulement en tant que médecin, mais surtout en tant que gestionnaire de sa commune.
Il a ainsi volontiers accueillis les Gilets jaunes pour cette conférence. 

Mais il a également accueilli Mr Fabre-Aubrespy, maire UMP de Cabriès, en charge du dossier "réforme des rythmes scolaires" dans le département des Bouches-Du-Rhône. 
Démontrant ainsi que l'opposition à cette réforme dépasse les clivages politiques ! 

Melle Fabre, porte parole des Gilets Jaunes, a commencé par faire le point sur cette réforme : 
  • des inégalités allant jusqu'à la non-application de la réforme à la rentrée en Guyane
  • aucun apport sur les apprentissages
  • des pressions et de la désinformation de la part du gouvernement
  • les enfants handicapés laissés de côté
  • le transfert de charges et de responsabilités aux communes
  • un décret Hamon qui dénature tellement le décret Peillon qu'il en prouve son inutilité...
  • un mépris du gouvernement tel qu'une élue de la République est obligée de faire une grève de la faim pour se faire entendre ! 
  • une école à plusieurs vitesses...

Mr Amiel pris ensuite la parole pour rappeler que l'Education fait partie des 3 domaines régalien de l'Etat où ce dernier se doit d'assurer une certaine égalité : l'Education, la Justice et l'accès aux Soins.
Il rappelle ensuite que cette réforme fatigue les enfants et coûte cher. Il détaille ensuite les modalités de mise en place "à moindre mal" sur sa commune. 
Face aux difficultés d'applications des parents s'agitent. 
Melle Fabre rappelle alors que les maires sont "pris en otage" par cette réforme dont ils ne veulent pas, font ce qu'ils peuvent et que c'est aux DASEN, et au Ministre de répondre à ces questions ! 

Ensuite Melle Fabre prédis une rentrée catastrophique au Ministre pour septembre : avec tractage sur les autoroutes pendant les vacances, certains maires qui veulent bloquer les écoles le jour de pré-rentrée, un boycott du mercredi 3 septembre dans les écoles, des syndicats qui appellent à la grève reconductible dès le 1er jour de rentrée... 

"Si Mr Hamon s'entête et reste sourd, ce sera la pire rentrée qu'ait pu connaitre un Ministre de l'Education Nationale", même si ce n'est pas ce qu'elle souhaite, ni pour les enfants, ni pour les parents, ni pour les enseignants.

"Dans un pays républicain, il y a un moment où la voix du peuple doit être entendue. [...] Et c'est bien pour ça qu'ensemble, parents et enseignants, main dans la main, on doit se battre ! "

Arrive ensuite Mr Fabre-Aubrespy qui s'excuse pour son retard, victime d'une fausse annulation !
Ce dernier nous rappelle que la réforme a été imposée par un décret et non discutée puis votée comme une loi. 
Il nous informe ensuite que, comme d'autres maires, ils ont fait à Cabriès et aux Pennes-Mirabeau des délibérations qui à ce jour n'ont pas été attaquée par le DASEN ou le préfet.
Ainsi ces délibération sont devenue définitives en droit et qu'à la limite les maires ne peuvent plus faire autrement que de les appliquer...


Témoignent ensuite 2 membres de la FCPE 13 qui nous montrent que la FCPE n'est pas un dogme, que les bases ne suivent pas forcément aveuglément le point de vue du National mais que dès qu'elles font un peu trop de bruit, elles subissent brimades et pressions jusqu'à l'éviction pour l'une d'entre elle...

Dans un climat de pression et de désinformation, les Gilets Jaunes tentent de rétablir la vérité sur cette réforme mauvaise pour les enfants ! 
La majorité est contre cette réforme mais le gouvernement reste sourd...





Droite et Gauche unies en conférence de presse contre les rythmes scolaires.


C'EST LE 28 JUIN DERNIER QUE LES GILETS JAUNES ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE DE PRESSE CONTRE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES AUX PENNES MIRABEAU (13), RÉUNISSANT DES MAIRES DE GAUCHE ET DE DROITE, AINSI QUE DES MEMBRES DE LA FCPE DES BOUCHES-DU-RHÔNE. 


Le Maire des Pennes, Mr Amiel, Divers Gauche, ancien PS, s'est en effet prononcé de longue date contre cette réforme, non seulement en tant que médecin, mais surtout en tant que gestionnaire de sa commune.
Il a ainsi volontiers accueillis les Gilets jaunes pour cette conférence. 

Mais il a également accueilli Mr Fabre-Aubrespy, maire UMP de Cabriès, en charge du dossier "réforme des rythmes scolaires" dans le département des Bouches-Du-Rhône. 
Démontrant ainsi que l'opposition à cette réforme dépasse les clivages politiques ! 

Melle Fabre, porte parole des Gilets Jaunes, a commencé par faire le point sur cette réforme : 
  • des inégalités allant jusqu'à la non-application de la réforme à la rentrée en Guyane
  • aucun apport sur les apprentissages
  • des pressions et de la désinformation de la part du gouvernement
  • les enfants handicapés laissés de côté
  • le transfert de charges et de responsabilités aux communes
  • un décret Hamon qui dénature tellement le décret Peillon qu'il en prouve son inutilité...
  • un mépris du gouvernement tel qu'une élue de la République est obligée de faire une grève de la faim pour se faire entendre ! 
  • une école à plusieurs vitesses...

Mr Amiel pris ensuite la parole pour rappeler que l'Education fait partie des 3 domaines régalien de l'Etat où ce dernier se doit d'assurer une certaine égalité : l'Education, la Justice et l'accès aux Soins.
Il rappelle ensuite que cette réforme fatigue les enfants et coûte cher. Il détaille ensuite les modalités de mise en place "à moindre mal" sur sa commune. 
Face aux difficultés d'applications des parents s'agitent. 
Melle Fabre rappelle alors que les maires sont "pris en otage" par cette réforme dont ils ne veulent pas, font ce qu'ils peuvent et que c'est aux DASEN, et au Ministre de répondre à ces questions ! 

Ensuite Melle Fabre prédis une rentrée catastrophique au Ministre pour septembre : avec tractage sur les autoroutes pendant les vacances, certains maires qui veulent bloquer les écoles le jour de pré-rentrée, un boycott du mercredi 3 septembre dans les écoles, des syndicats qui appellent à la grève reconductible dès le 1er jour de rentrée... 

"Si Mr Hamon s'entête et reste sourd, ce sera la pire rentrée qu'ait pu connaitre un Ministre de l'Education Nationale", même si ce n'est pas ce qu'elle souhaite, ni pour les enfants, ni pour les parents, ni pour les enseignants.

"Dans un pays républicain, il y a un moment où la voix du peuple doit être entendue. [...] Et c'est bien pour ça qu'ensemble, parents et enseignants, main dans la main, on doit se battre ! "

Arrive ensuite Mr Fabre-Aubrespy qui s'excuse pour son retard, victime d'une fausse annulation !
Ce dernier nous rappelle que la réforme a été imposée par un décret et non discutée puis votée comme une loi. 
Il nous informe ensuite que, comme d'autres maires, ils ont fait à Cabriès et aux Pennes-Mirabeau des délibérations qui à ce jour n'ont pas été attaquée par le DASEN ou le préfet.
Ainsi ces délibération sont devenue définitives en droit et qu'à la limite les maires ne peuvent plus faire autrement que de les appliquer...


Témoignent ensuite 2 membres de la FCPE 13 qui nous montrent que la FCPE n'est pas un dogme, que les bases ne suivent pas forcément aveuglément le point de vue du National mais que dès qu'elles font un peu trop de bruit, elles subissent brimades et pressions jusqu'à l'éviction pour l'une d'entre elle...

Dans un climat de pression et de désinformation, les Gilets Jaunes tentent de rétablir la vérité sur cette réforme mauvaise pour les enfants ! 
La majorité est contre cette réforme mais le gouvernement reste sourd...





samedi 21 juin 2014

19 juin, PARIS - CONFÉRENCE DE PRESSE Gilets Jaunes.


 

CONFÉRENCE DE PRESSE  Paris - 19 Juin


Etaient présents : 
- Claire LECONTE, chronobiologiste
- Christian SCHOETTL, maire de JANVRY
- Guillaume, père de famille (95)
- Laurence, mère de famille (83)
- Le bureau national du SNE
(Pierre FAVRE à la présidence)
- Céline, professeur écoles (83)
Notre attachée de presse, Virginie
et sa collègue venue filmer (merci à elles)



La presse de Paris ayant été invitée,
elle n'a pas pu se présenter sur l’événement.
Il nous a été demandé de filmer la conférence et de faire remonter les images de manière à la relayer, c 'est ce que nous ferons.


Mr Jarraud, journaliste pour le café pédagogique, s'est présenté pour Mme Leconte et n'a pas caché son grand mépris des Gilets jaunes.

La conférence a duré plus de 2 heures. 
Chacun a eu la parole pour exprimer son ressenti, son expérience.

Céline FABRE a ouvert la conférence en rappelant en quoi consistaient les décrets Peillon et Hamon, l'état des lieux au 19 juin 2014 et le combat des Gilets Jaunes depuis plus d'un an pour l'abrogation des décrets. 
Elle rappelle l'absurdité de cette réforme et des arguments de Mr Peillon (allègement de la journée, réussite scolaire et accés aux activités périscolaires pour tous). Les études PISA d'ailleurs en sont l'argument le plus ridicule, étant basées sur des enfants dont la scolarité s'était faite à 4,5 jours. De plus, le décret Hamon va à l'encontre du décret Peillon puisqu'il accorde alors les 6 heures de cours, aucun allègement ! Quant aux TAP, Mr Hamon se répète, ils ne sont pas obligatoire ! (quelle chance alors pour ces écoliers de faire de la garderie ?)
Elle dénonce la désinformation et les pressions vécues sur le terrain et lance un ultimatum au ministre : "Assez de ce mépris depuis des mois, nous réclamons une audience au moins avant les vacances, sans quoi il est garanti une rentrée des plus chaotiques, ce que pour ma part je souhaiterais éviter !".

Laurence a parlé de son expérience de maman de 6 enfants et de son inquiétude face à cette obstination du gouvernement. Elle réclame l'abrogation des décrets sans quoi elle est prête à continuer le combat en frappant encore plus fort ! (Nous avons toujours méné des actions républicaines dit-elle. Nous n avons jamais démonté de portiques ni cassé des vitrines. Nous en avons assez, il est grand temps de nous recevoir et de nous entendre !).

Guillaume s'est exprimé notamment au sujet des enfants en situation de handicap. Il a apporté ses connaissances du terrain et témoigné du "vice" de la réforme quant à la prise en charges de ces enfants ! Ce sont les oubliés, on les met sur la touche... Pour aller plus loin il s'agit bien là de discrimination ! Ps assez d'AVS en temps scolaire, plus d'AVS en TAP...

Christian SCHOETTL et Claire LECONTE ont eux aussi exprimé leurs opinions de maire (désengagement de l'état, coût de la réforme, prise en otage des maires qui n'ont pas le choix contrairement aux arguments du ministre...) et de chronobiologiste, Claire Leconte déplorant ce découpage de la journée en demi journées : 3h30 maximum en matinée...  Elle souhaite parler de journées et non de demi journées. Le temps scolaire représente 10% du temps de l'enfant dans sa vie. Assez de parler des rythmes alors qu'en aucun cas on ne tient compte du rythmes veille/sommeil de l'enfant.

Le SNE est intervenu rappelant sa position: un retour à 4 jours. En effet il a été démontré à Lyon par exemple que contrairement aux arguments de Mr Hamon, le semaine à 4 jours était bénéfique quant à la réussite scolaire. Il dénonce le manque de postes, les 80 000 postes supprimés, les conditions de travail qui vont à l'encontre de la réussite scolaire et le statut des enseignants et directeurs d'école.

Céline a conclu en remerciant chacun des acteurs de la conférence et en rappelant que la réussite scolaire ne dépend en rien de l'organisation du temps scolaires mais plutôt de la pédagogie de classe, des moyens alloués (les classes sont surchargées, les postes manquent terriblement, les locaux également) et du contenu (les programmes).
"La balle est dans votre camps Mr Hamon, nous vous demandons de nous recevoir au plus vite sans quoi la rentrée serait catastrophique : grève des enseignants, boycott voire occupation des écoles par les Gilets Jaunes, sans compter sur la résistance vous en déplaise de quelques centaines d'élus ! Ne laissez pas cette rentrée se faire dans de telles conditions !"

Une vidéo de la conférence est disponible !!!





Néanmoins un article L'express est disponible (fait en ligne à défaut d'être présent)

MERCI A TOUS,
Combat du Coeur !

mardi 17 juin 2014

Réforme des rythmes scolaires : les droits de l'enfant à relire


Voilà trois jours, Benoît Hamon a décidé de s'adresser aux parents, pour leur expliquer, pédagogiquement, les vertus de la réforme des rythmes scolaires. « L'adoption de ces nouveaux temps scolaires vise à faciliter l'acquisition par chaque élève des savoirs fondamentaux et à développer en chacun d'eux un véritable goût pour apprendre. » Pas vraiment du goût de tous. Voici la réponse d'un parent d'élève et auteur, au ministre.



Monsieur le ministre de l'Éducation Nationale,

je suis papa de deux petites filles et je découvre votre prose du 12 juin 2014, le courrier que vous venez d'adresser aux parents de France. Tout d'abord, nous n'avons pas en commun la réussite de mes enfants. Comme parents responsables, c'est à mon épouse et à moi-même que revient le devoir de pourvoir aux besoins de nos enfants. Le vôtre est d'y concourir.

Votre courrier témoigne d'une profonde hypocrisie, car nulle part vous n'y faites mention de l'expérimentation en cours. Les rythmes dont vous parlez n'existent pas encore et ils n'existeront pas avant trois ans. Par ailleurs, le propre d'une expérimentation n'est-elle pas d'être volontaire ? Or votre expérimentation nous est imposée à tous. De quel droit ?!

Sur ce point, la seule once de vérité que l'on puisse trouver à votre diatribe réside dans les cinq matinées travaillées. Est-ce un choix judicieux ? Vous l'affirmez en citant des études internationales. Pourtant, vous ne nous présentez pas ces études, vous ne les expliquez pas et nous devrions pourtant vous croire par la seule force de votre discours. Je m'y refuse !

Imaginer que nous puissions boire vos paroles comme texte d'évangile ne peut être que le résultat d'un aveuglement. Ce doit être ce même aveuglement qui vous permet, devant l'Assemblée Nationale, lors des questions au gouvernement posées le 10 juin 2014, de vous ériger en juge. Vous y avez affirmé que tous les recours seront rejetés. Monsieur, vous n'êtes que ministre et si vous avez la possibilité de saisir la justice pour faire appliquer la loi, avez-vous le droit de préjuger du résultat de ces saisines ?
Quant à moi, j'ai bien l'intention de saisir la justice, si c'est possible et nécessaire, espérant ne pas être le seul, non pas pour réclamer un coup d'arrêt au changement, mais pour demander que l'État remplisse ses devoirs envers la Nation. En effet, monsieur le ministre, l'inconsistance des décrets concernés va laisser bien des enfants sur le carreau. Vous vous êtes préoccupés du temps scolaire, mais vous avez laissé de côté le temps périscolaire, fuyant lâchement votre responsabilité.

En conséquence, un temps qui aurait pu être mis à profit pour gommer les inégalités va se réduire, dans bien des communes, à de la simple garderie. Le mercredi, jour ouvré autant qu'ouvrable, les enfants n'auront pas accès aux cantines scolaires et, parents, nous pouvons légitimement nous inquiéter pour la sécurité de nos enfants. Pourtant, cette sécurité, lorsque nos bambins vous sont confiés, est un devoir de l'État ! Vous l'esquivez en faisant du mercredi, en dehors de la matinée de cours, un temps extrascolaire. Bien sûr, vous pouvez me rétorquer que c'est à moi de m'organiser, mais de quels droits remettriez-vous en cause notre droit et notre devoir à travailler ? Comme parents, nous n'avons pas que le devoir d'instruire nos enfants ; nous avons également le devoir de les nourrir, de les vêtir et de les loger.

Comme État, la France s'est d'ailleurs engagée à nous y aider de toutes ses forces. La faiblesse avec laquelle ce changement de rythme est conduit vous a fait ignorer la Convention des Droits de l'Enfant, traité international dont la France, je crois, est signataire. Relisez là !

À ce propos, je vous signale qu'à aucun moment, les enfants n'ont été consultés. Pourtant, certains, c'est le cas d'une de mes filles, font preuve d'une maturité suffisante. En accord, avec les engagements de la Nation elle aurait dû, et je le suppose d'autres enfants avec elle, être entendue sur un sujet qui la concerne au premier chef.

Monsieur le ministre, la réforme de l'Éducation Nationale est une promesse de campagne de François Hollande, la seule que vous ne sauriez ignorer, car elle engage l'avenir de la Nation, mais on ne peut réussir un tel chantier sans un engagement plein et entier. Le compte n'y est pas ! Et il est évident que le gouvernement essaye d'imposer un changement sans débourser les sommes indispensables. Vous promettez un fond d'amorçage de 50€ par enfant sur deux ans alors que le minimum serait de 150€ par enfant et par an. Et je parle bien ici d'un minimum, car je dirais qu'il manque à cette réforme plusieurs millions d'euros, 1,5 milliard si j'en crois l'Association des Maires de France, d'un engagement concret et durable de l'État. Où sont-ils ? Que faites-vous de notre Constitution qui vous impose pourtant le devoir suivant ?

Article 13 du préambule de la Constitution de 1946 : La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État.

Mais qui suis-je pour interpréter notre Constitution ? Un simple citoyen qui comprend à sa lecture que votre obligation ne s'arrête pas à l'enseignement, mais s'étend à tout ce qui y concourt.

Monsieur le ministre, vous tentez de nous rassurer en affirmant que « les équipes académiques ont travaillé, dans chaque commune, main dans la main avec les enseignants, avec vos représentants et avec les élus locaux pour que la modification des temps scolaires se fasse dans les meilleures conditions ». Si vous le croyez vraiment, c'est qu'on vous a menti. À chacune des réunions auxquelles j'ai participé, dans le canton de Fayence, nous étions seuls. N'étaient présents que les enseignants, la mairie et les parents ; vos équipes académiques ont été inexistantes ! Elles se sont bornées à transmettre vos directives et celles de votre prédécesseur sans jamais participer activement à la mise en place des nouveaux rythmes. De fait, ce sont la crainte et la défiance qui se sont immiscées entre les Français alors que vous auriez dû les unir.

Monsieur le ministre en écrivant cette lettre et en la diffusant mon but n'est pas d'arrêter toute réforme, car, c'est une évidence pour beaucoup, la France et son système d'enseignement en ont bien besoin. Mon objectif est de réclamer que l'État et le gouvernement dont vous faites partie prennent toutes leurs responsabilités sans en esquiver aucune. Il y va de mes enfants, de ceux de mes amis, de ceux de mes voisins, de ceux de chaque Français.

Monsieur Hamon, il est grand temps pour ce gouvernement d'investir pleinement dans l'avenir du pays.


mercredi 11 juin 2014

Rythmes scolaires: la FCPE et le ministre sur une ligne proche

Le discours du ministre Benoit Hamon à la tribune du 68ème Congrès national de la FCPE ce week-end n’a pas été médiatisé sinon en quelques phrases par le service communication  de la fédération des parents d’élèves. Il n’apportait sans doute aucun éclaircissement sur la situation actuelle concernant la mise en place de la réforme des rythmes quelques heures après l’échéance du 6 juin, date à laquelle les communes pouvaient apporter des modifications à leur Projet d’Organisation des Temps Scolaires. La FCPE s’est félicitée d’être sur une ligne proche de celle du gouvernement.    « Ce combat auquel chacun d’entre nous ici a participé a été rude. Nous avons été insultés, certains militants ont reçu des menaces. Et ce n’est peut-être pas fini. Nous devons continuer à nous mobiliser et à être vigilants pour que...


Suite de l'article sur Provence Education.

dimanche 8 juin 2014

Réforme des rythmes scolaires : un maire peut-il refuser de l’appliquer ?


Plusieurs maires ont affirmé qu’ils n’appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires et que le droit leur en donne… le droit. Ont-ils raison ? Interview de maître Yvon Goutal, avocat spécialiste du droit des collectivités locales.

Un certain nombre de maires refusent d’appliquer la réforme des rythmes, au motif qu’elle se fonde sur un décret. Est-ce juridiquement possible ?

Avant de répondre à cette question, il faut distinguer deux problématiques. Tout d’abord : le décret du 24 janvier 2013 est-il illégal ? Nous ne disposons pas de la réponse à l’heure qu’il est. Il faudrait vérifier les arguments avancés par les requérants, ce dont le juge administratif est sans doute saisi. L’argument selon lequel le transfert de charges ne respecte pas l’article 72-2 de la Constitution n’est pas, à première vue, dénué de pertinence. Est-ce que l’Etat peut prendre des mesures pareilles, sans porter préjudice aux collectivités ?, voilà un débat juridique passionnant ! Il n’en reste pas moins que seul le Conseil d’Etat est habilité à trancher.
L’autre problématique s’énonce comme suit : un maire peut-il ne pas appliquer un décret dont il conteste la légalité ? La réponse est clairement non. Un maire ne peut pas s’ériger en juge de la légalité des décrets et décider, tout seul, de ne pas les appliquer. Arguer que la réforme est illégale, parce qu’elle se fonde sur un décret et non une loi, ça se discute ; mais affirmer qu’elle ne s’applique pas pour ce motif est un argument infondé en droit. Le droit positif repose sur une hiérarchie de normes. Certes, le décret est placé en-dessous de la loi, mais tous deux nourrissent le droit positif, tout comme, à son échelle, la délibération municipale. Le décret est un texte , doté de force obligatoire.

Un maire peut-il décider de maintenir la semaine des 4 jours, au vu des textes de lois actuels ?

Un maire peut-il maintenir les écoles fermées le mercredi matin, par exemple ?

En cas de fermeture des écoles par le maire, les parents sont-ils placés dans l’illégalité ?

Quelles sont les mesures dont dispose un maire qui refuse d’appliquer la réforme des rythmes ?

Quelle est la valeur légale d’une délibération prise en conseil municipal ?

Qui peut s’opposer à une délibération prise en conseil municipal ?

Quelles sont les sanctions éventuellement encourues par un maire qui n’applique pas la réforme des rythmes scolaires ?

samedi 7 juin 2014

Rythmes scolaires: à quelques heures de la date butoir, la PEEP lance un pavé dans la mare

La PEEP, fédération de parents d’élèves qui revendique 200 000 adhérents au plan national, avait salué le décret d’assouplissement du 8 mai sur les rythmes. Lors du vote du Conseil Supérieur de l’Education, elle figurait parmi les 3 (face à 31 votes hostiles) qui avaient soutenu ce texte (voir annexe). Pourtant, hier, un sondage interne commandé par ses soins, livre un verdict impitoyable:  « 63 % des parents ayant des enfants en primaire sont favorables à l’abandon de la réforme (46 % pour les parents ayant des enfants scolarisés dans le second degré).  79 % des sondés pensent que la réforme des rythmes scolaires n’aura aucun effet dans la lutte contre les inégalités à L’Ecole. Ce scepticisme est encore plus marqué chez les parents ayant des enfants en primaire : 81 %.  Ils sont par ailleurs 20 % à souhaiter que les maires soient libres d’appliquer ou pas ce nouvel aménagement du temps scolaire.  Seulement 12 % d’entre eux pensent qu’il faut poursuivre cette réforme et 8 % demandent un moratoire d’un an. » L’intérêt de ce sondage est...


Suite de l'article sur Provence Education.

jeudi 5 juin 2014

Barcelonnette en route pour la réforme des rythmes scolaires

Ce mercredi soir s'est déroulé le conseil municipal de Barcelonnette. 
Le point majeur de ce conseil était les rythmes scolaires. 

Cette réforme suscitent de nombreux débats, Barcelonnette compte regrouper les activités péri scolaires le jeudi après-midi. 
Un proposition qui sera soumise à l'éducation nationale. Il faudra attendre le retour de l'académie pour savoir quel système sera appliqué dans les écoles de Barcelonnette. 
Yvan Bougyon, 1er adjoint au maire de Barcelonnette explique. 

Article et VIDEO sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/05/hautes-alpes-barcelonnette-en-route-pour-la-reforme-des-rythmes-scolaires-349060#sthash.egszmBVp.dpuf

mercredi 4 juin 2014

Une maman choquée par le déroulement d'un conseil d'école !



Témoignage d'une maman d'élève de maternelle...


Mais où va-t-on ?

Où va l'Education Nationale ?



J'ai assisté, ce 2 juin 2014, au conseil d'école extraordinaire de mon enfant.
Je suis écœurée de l'avoir vécu !

Il y avait 6 présents (10 votants) : 
3 enseignantes et 3 parents délégués (4 votes par procuration)

Verdict : 8 votes pour les TAP de 3h - 2 votes contre.

Les enseignantes n'ont pas voté librement, contraintes et forcées de se prononcer pour la réforme !
Lorsque le directrice a voté "pour", je l'ai regardée, choquée, en lui disant "Vous ?".
Elle m'a répondue : "Je ne vais pas jouer ma place ni mes galons pour cela !"

Les professeurs des Ecoles ne votent pas en leur âme et conscience, ils sont menacés par des courriels ou des lettres de manière à orienter leur position !

Quelle est cette France dite "pays libre" ?
Où est la démocratie ?

Ce scénario m'a choquée, je suis outrée, c'est honteux !

dimanche 1 juin 2014

SONDAGE gilets Jaunes


COMMUNIQUE DE PRESSE 

SONDAGE CSA DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

SONDAGE DES GILETS JAUNES

            Le samedi 30 mai, un sondage CSA commandé par le ministère de l'Education Nationale réalisé par téléphone sur un panel de français âgés de plus de 18 ans, semble démontrer que 2 français sur 3 sont pour la réforme des rythmes scolaires !

Ce sondage ayant été mené auprès d'un panel de français, et non auprès des familles dont les enfants vivent la réforme, le collectif des Gilets Jaunes souhaite réagir à cette annonce et présente aujourd'hui son rapport sur un sondage menédepuis le mois de février 2014.

Pour que les réponses à ce sondage soient les plus neutres possible, et pour ne pas avoir uniquement les réponses de parents contre la réforme, nous avions sollicité l'aide de la FCPE, la PEEP ainsi que l'aide de mairies appliquant la réforme.
Il est à noter que nos demandes sont restées lettres mortes.


SONDAGE GILETS JAUNES


Présentation du sondage 
Regroupement de parents contre la réforme des rythmes scolaires.
Dans un soucis d'impartialité, nous avons élaboré ce questionnaire en février dernier à propos de cette réforme, afin d'en connaître l'impact réel sur la vie des familles et des enfants.
Contexte 
Lors de la mise en place par plusieurs communes de la réforme des rythmes scolaires de monsieur Peillon en septembre 2013, plusieurs parents et enseignants nous ont fait part de problèmes liés à l'application dans leur école.
Il est apparu par contre que plusieurs enquêtes et sondages effectués par d'autres instances spécifiaient que l'application se passait plutôt bien.
Dans ce contexte de désaccord, nous avons donc pris l'initiative de connaître, non pas l'avis des élus, comme les enquêtes du moment, mais l'avis des familles.
But
Six mois après la mise en application de la réforme, il nous semblait important de faire le point sur les changements apporté à l'école.
Public visé:
Parents de toute la France dont les enfants ont commencé leur année 2013/2014 avec les nouveaux rythmes.

Les réponses obtenues
Concernent 1070 enfants, dans 88 départements différents et 749 communes différentes.
Le constat est sans appel.

A la question concernant la réforme et son but : 

- de meilleures conditions d'apprentissage, car les rythmes journaliers correspondent mieux aux rythmes des enfants,
- une égalité d'accès à des activités sportives ou culturelles,
- un allégement de la journée,
Les parents répondent: NON le but n'est pas atteint à 91%

A la question, seriez-vous pour une autre organisation du temps scolaire ?
Les parents répondent oui à 87% 
- 47% sont pour un retour de la semaine de 4 jours comme en 2012/2013
- 40% sont pour une semaine de 4 jours avec moins de vacances pour conserver le même nombre de matinée.

A la question, avez-vous déjà envisagé de mettre votre enfant en école privée ?
La réponse est oui à 57%

A la question, l'avez-vous envisagé avant ou après la mise en place de la réforme ?
Les parents répondent: après à 87%

La totalité de notre rapport est disponible ici :