mardi 16 juin 2015

Rythmes scolaires : difficile de recruter des animateurs, selon les villes moyennes

Impact financier, difficultés à recruter des animateurs, manque de locaux, absence de cohérence avec les programmes… Adopter la réforme des rythmes scolaires est compliqué.

La réforme des rythmes scolaires a un impact important sur les villes moyennes, explique l’association Villes de France*, qui a enquêté auprès de cinquante-cinq villes représentatives de son réseau, en avril dernier. Même si 85 % d’entre elles estiment satisfaisant le consensus obtenu dans la démarche de concertation sur les programmes, plus de la moitié (52 %) considèrent que l’État — hors académies — ne les a pas suffisamment accompagnées.
 La concertation a duré en moyenne six mois.
Les communes peinent à recruter des animateurs, souvent en raison du manque de candidatures : les villes, ayant recruté en même temps sur les mêmes bassins d’emplois, se font parfois concurrence au sein de l’agglomération. En outre, les contrats sont peu attrayants : faible nombre d’heures, précarité…
En zone rurale, les animateurs font face à des problèmes de déplacement pour un temps de travail très partiel. Peu de candidats possèdent la qualification adéquate aux postes proposés ; les plus qualifiés choisissent de travailler ailleurs, et les moins qualifiés, plus nombreux, ne répondent pas aux critères.
Financièrement, la réforme coûte cher : sur la ...